Territoire authentique de forêts et d’eau, la Haute-Saône cultive le goût et la qualité. Près de la moitié de sa superficie totale est occupée par de la surface agricole soit 235 314 hectares (47% du territoire). La surface moyenne est 129 ha par exploitation, alors que la moyenne nationale est de 81 ha.
2800 exploitations y sont dénombrées.
La Haute-Saône est un département de polyculture et d’élevage, fort de quatre grands secteurs de production : le lait, les céréales (blé, orge, maïs), les oléagineux et la viande.
L’élevage laitier est l’activité agricole principale de la région, même si l’élevage de bovins uniquement pour leur viande a tendance à se développer. La race montbéliarde, originaire de la région, est la reine de nos pâturages.
La collecte de lait est de 220 millions de litres (Haute-Saône + Territoire de Belfort, données 2012).
Les grandes cultures occupent une place importante en Haute-Saône notamment dans la plaine de la Saône. 28% des exploitations combinent grandes cultures et élevage.
Le département est aussi une terre d’élevage. Un tiers des bovins élevés en Franche-Comté le sont en Haute-Saône (198 000 bovins, viande et lait). Une hausse importante de la taille des troupeaux est constatée.
Une tradition se perpétue avec les produits fumés, comme la saucisse de Morteau (IGP – ses arômes sont l’héritage d’un lent fumage), la saucisse de Montbéliard (IGP – arôme de fumé parfumé de poivre et cumin), les rillettes comtoises et le jambon de Luxeuil, qui éveillent les papilles et parfument les assiettes de leur arôme.
Les connaisseurs seront également ravis par l’emmental grand cru (IGP), qui possède des qualités gustatives incomparables et fleure bon les pâturages verdoyants aux espèces végétales variées, sans oublier le gruyère (IGP) reconnaissable à ses « trous » qui varient en densité et en taille, le munster (AOC) et l’emblématique cancoillotte, une spécialité fromagère fondue à consommer froide ou chaude.
A noter que plusieurs entreprises transforment les productions locales sur le territoire, notamment les produits laitiers, les charcuteries – salaisons.
L'agriculture biologique poursuit son essor dans le département de la Haute-Saône. En augmentation constante depuis 2008, le nombre de fermes bio a atteint 159 début 2014 sur environ 5.5% de la SAU départementale. Depuis quelques années ce sont principalement les filières bovins viande et maraîchage qui font croître le nombre d'agriculteurs bio, mais depuis fin 2013 les laitiers s’intéressent à cette filière sous signe officiel de qualité.
De nombreux facteurs convergent pour voir le nombre de conversions augmenter dans les années à venir :
Les producteurs locaux sont uniformément répartis sur le territoire et la gamme de produits bruts ou transformés est assez large : lait, produits laitiers transformés, fruits, légumes, viandes (bovins, porcs, moutons, chèvres, volailles, lapins), œufs, escargots, farines, sirops, confitures, pains, herbes aromatiques, vins.